• Y a-t-il toujours assez de matériaux en stock?

    Dans les fiches, nous faisons une différence entre la rubrique “spécialiste” et la rubrique “traite aussi”. Cette question touche à la disponibilité des matériaux. Un revendeur “spécialisé” traite de grandes quantités de matériaux, de manière constante. “Traite aussi” indique la présence d’un matériau mais en plus petite quantité ou avec moins de choix. Ceci peut avoir une incidence sur le prix bien qu’elle soit difficilement prévisible. Pour les projets où la prescription du matériau se passe bien en amont du chantier, il est important de s’assurer de la disponibilité sans faille du matériau au moment voulu. Les revendeurs spécialisés peuvent alors être considérés comme plus fiables. Une alternative consiste à acquérir les matériaux nécessaires au moment même de la conception.

  • À qui m’adresser pour poser mes questions?

    Une bonne identification des besoins influence énormément le choix des matériaux. Ainsi, par exemple, certaines briques d'occasion sont déconseillées pour le parement d’une façade exposée au vent du nord, mais peuvent très bien être mises en œuvre en intérieur ou comme muret de jardin... Il est donc crucial de bien cerner vos besoins et d'en discuter avec un specialiste. Pour le moment, il n’existe pas de point d’information centralisé sur le réemploi, du coup il est préférable de s’adresser aux revendeurs eux-mêmes. Le secteur des matériaux de construction d'occasion perpétue des savoir-faire artisanaux précieux. Les revendeurs de matériaux de seconde main possèdent donc généralement une grande expertise dans leur domaine. Exploiter ces connaissances peut vous faire gagner beaucoup de temps et vous épargner bien des mauvaises surprises. N'hésitez donc pas à vous adresser à eux lors de vos recherches pour en savoir plus.

  • Je ne trouve pas ce que je cherche auprès des revendeurs. Y a-t-il d’autres pistes possibles?

    En plus des revendeurs repris dans cet annuaire, d'autres sources sont à considérer. Les chantiers qui ont lieu à proximité de chez vous peuvent libérer des matériaux intéressants. Il n’est pas rare que les entrepreneurs stockent chez eux des matériaux en vue d’une utilisation future. Les annonces sur les sites de seconde main sont aussi riches en offres (2ememain.be, etc....). Le grand avantage de ces dernières et de donner accès à des matériaux parfois très proche de chez vous.

  • Existe-t-il des initiatives semblables à Opalis à l’étranger?

    La vente et le rachat de matériaux d’occasion n’est pas une activité limitée à la Belgique. Des plates-formes de diffusion des acteurs et des matériaux existent pour les pays voisins (et plus lointains). En voici une liste non-exhaustive :

  • Est-ce que tous les matériaux de construction peuvent être trouvés sur le marché du réemploi à l’heure actuelle?

    La tendance actuelle du secteur de la revente de matériaux de construction est de se concentrer de plus en plus autour des matériaux à haute valeur ajoutée, c’est-à-dire des matériaux remarquables du point de vue de leur manufacture ou de leur âge. Les matériaux du niveau des gammes standards, de qualité moyenne, tels que des portes, des châssis ou des sanitaires se raréfient. Ils constituaient pourtant un marché florissant il y a encore une dizaine d’années. Les causes de ce changement ? Le coût élevé de la main d’oeuvre pour le démantèlement et la remise en état ; la concurrence de plus en plus difficile à soutenir avec les matériaux neufs produits à l’étranger à très bas prix et la difficulté de répondre aux nouvelles normes techniques de plus en plus nombreuses.

  • Les matériaux de réemploi sont-ils plus chers ou moins chers que les matériaux neufs?

    Le prix des matériaux de seconde main est un élément extrêmement variable. Cela tient au fait que la catégorie « matériau de récupération » désigne aussi bien des matériaux vendus à très bon marché que des raretés architecturales recherchées par des collectionneurs. Il ne faut donc pas s'étonner que le prix d'une porte, par exemple, peut varier de 30 € à 300 €, bien qu’un même revendeur proposera souvent une gamme de prix relativement homogène. De manière générale, le prix dépend essentiellement de la rareté d'un élément, de sa période de production et de sa préciosité. La bonne affaire est donc tout à fait relative ! 
    Les politiques de prix varient d’un type de matériaux à l’autre. Ainsi, une antiquité architecturale sera vendue à l’unité alors qu’un seuil en pierre bleue en mètre linéaire. Ces unités sont spécifiées dans chacune des fiches matériaux. Pour information, les prix mentionnés dans les fiches matériaux sont indicatifs. Ils peuvent différer sensiblement d’un revendeur à l’autre.

  • Est-ce que je peux vendre mes matériaux à un revendeur?

    Si vous souhaitez vendre des matériaux qui se trouvent sur votre chantier à un revendeur potentiel, n'hésitez pas de le contacter. Un simple appel téléphonique vous donnera déjà un premier sondage par rapport a ses intentions ; l'envoi d'images et de description (quantité, disponibilité, adresse, temps de livraison...) des matériaux, donne au revendeur un proposition plus concrète. Naturellement, il n'existe aucun type protocole pour ce genre de chose. Il sera alors nécessaire de discuter des différentes conditions (récupérer les matériaux, livraison, première étude...). Le coût final dépend des différents critères comme : difficulté de démolition, transport, accessibilité.

    La majorité des revendeurs savent exactement quel type de matériaux se vendent sur le marché. Ce n'est naturellement pas une science exacte, chaque revendeur a son propre avis. La valeur d'un matériau dépend donc fortement de son stock. Pour un revendeur qui ne montre aucun intérêt pour votre lot de matériau, un autre sera ravis de l'acheter.

     

  • Récupération ou imitation?

    Certains matériaux de réemploi se font de plus en plus rares. Du coup, des producteurs ont mis sur le marché des matériaux neufs qui imitent l’aspect des matériaux anciens. C’est le cas pour la brique notamment. Ces matériaux sont parfois artificiellement vieillis et sont vendus en tant que produits rustiques. Il arrive que ces imitations – systématiquement moins chères – soient vendues juste à côté de matériaux provenant effectivement de bâtiments anciens. On constate aujourd’hui que certains revendeurs de matériaux de récupération ont pris le train en marche et proposent des matériaux vieillis à côté de matériaux anciens. Il arrive même que des poutres en chêne anciennes soient débitées en planchers, à l'allure plutôt neuve, pour ensuite être vieillis artificiellement ! Inévitablement, chaque revendeur a son avis sur la question : “ Vous savez, les vieilles briques Paep sont aussi rares que les nouvelles briques de bonne qualité”.